Que faire lorsqu’il n’y a nulle part où se cacher ?

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Es-tu un esclave ? Tu ne peux donc pas être un ami.
Es-tu un tyran ? Tu ne peux donc pas avoir d’amis.

– Friedrich Nietzsche

Inégalités dangereuses

Nous voici en 2021. Jamais dans l’histoire moderne les inégalités n’ont été aussi élevées.

Ci-dessous, la part de la richesse nationale des États-Unis détenue par les 1% les plus riches.

Source: FED St. Louis

La tendance n’est pas près de s’inverser, étant donné l’addiction des banques centrales pour la planche à billets.

La FED, la BoE, la BCE, la BoJ et même la banque centrale suisse sont activement en train de détruire leur monnaie, certaines un peu plus vite que les autres.

En attendant le moment Minsky, c’est-à-dire le moment le public perdra confiance dans les marchés, la monnaie et peut-être les institutions, que faire ?

Que faire ?

Notre époque présente un potentiel révolutionnaire.

Le livre « The Fourth Turning » de William Strauss et Neil Howe prévoit des turbulences sociales et politiques majeures.

Ray Dalio, le milliardaire fondateur de Bridgewater, dénonce les risques de l’excès de dettes et des inégalités.

Historiquement, la résolution de tels problèmes s’accompagne de conflits à l’intérieur des États et débouche sur des guerres, comme dans les années 1930.

Dans ce contexte, est-il possible de ne pas participer à ce qui se prépare ?

Sans moi !

La période récente a démontré qu’il n’y avait nulle part où se cacher.

Vivre dans une démocratie n’est pas une garantie de liberté.

Tous les pays ou presque ont mis en place des confinements et d’autres mesures de contrôle de la population inédites.

Cela illustre le fait que notre principal risque n’est pas financier mais politique.

Il devient donc important de comprendre le contexte actuel en étudiant l’histoire.

Nous pouvons aussi améliorer notre sort en devenant plus résilient et en protégeant notre famille.

Argent sans valeur

Venons-en à l’argent.

Pour nos grands-parents, les choses étaient relativement simples. Ils pouvaient mener leur vie sans jamais avoir à investir en bourse.

A notre époque de taux zéro, si nous n’investissons pas, la valeur de notre épargne est activement détruite par les politiciens et les banques centrales.

Le prix des actifs financiers a atteint des proportions alarmantes. Jamais les actions, les obligations et l’immobilier n’ont été aussi chers.

Malheureusement, ce n’est pas fini.

Pour payer les dettes colossales contractées par les boomers, les entreprises et les états, il faudra créer beaucoup plus d’argent.

Ce n’est pas une bonne nouvelle.

Investir pour rester riche

Investir est nécessaire, mais ça ne suffit pas pour faire une fortune.

Si vous obtenez un rendement réel de 15% par an, vous êtes un génie.

Mais selon nous, vous seriez mieux avisé d’avoir des objectifs plus modestes.

Un objectif raisonnable de l’investissement serait de battre l’inflation (après impôt).

Un autre objectif raisonnable de l’investissement est de diversifier ses avoirs. Comme dit l’adage : « se concentrer pour devenir riche, se diversifier pour le rester ».

Sachez aussi que si vous avez peu d’argent à investir, ça ne vaut peut-être pas la peine de se tracasser.

Parfois, il peut être plus payant d’épargner davantage, par exemple en économisant, en particulier sur les impôts.

Entreprendre pour le devenir

Il n’y a vraiment qu’une façon de devenir riche : fournir un bien ou un service que le public veut.

Autrement dit : entreprendre.

Contrairement à l’investissement, cette option est accessible dans la plupart des pays.

Si vous créez votre entreprise, vous avez un meilleur contrôle de ce qui s’y passe que si vous êtes un actionnaire.

Notez que l’école ne nous prépare pas à devenir entrepreneur. Au contraire !

Pour entreprendre, il faut développer certaines habilités : travailler sur soi, savoir négocier et vendre, et prendre de bonnes décisions.

C’est comme la bicyclette, ça a l’air difficile mais ça s’apprend.

Économie Rebelle

Ce site web est dédié à tous ceux qui ne veulent pas être un rouage dans l’engrenage du système.

Nous croyons que les hommes, où qu’ils soient, préfèrent être des individus complets plutôt que des assistés ou des parasites.

Toute la question est comment réduire notre dépendance à un système en bout de course.

L’indépendance financière est une première étape.

On dit que l’argent ne fait pas le bonheur. Certainement, mais il fait la liberté et c’est déjà beaucoup.

Nous pouvons aussi aller au-delà de l’indépendance financière.

Par exemple, l’éducation des enfants et à l’essor de la communauté sont sans doute très importants.

A ce titre, l’exemple des Amish mérite d’être étudié attentivement.

Très sincèrement,

Khalid Lyoubi

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