Introduction
Le livre How To Get Rich de Felix Dennis est un livre écrit en huit semaines par l’un des hommes les plus riches du Royaume-Uni, qui sait donc de quoi il parle.
Malgré un titre tapageur, ce livre est une véritable mine d’or pour vous aider à bâtir votre fortune. Attention toutefois à ne pas perdre votre âme dans votre quête…
Points clés à retenir
Mise en contexte
Qu’est-ce que les riches ont de plus que les autres ?
La confiance en soi. De même que les aînés démontrent une plus grande confiance en eux que les autres, les riches dégagent une assurance qui leur ouvre des portes.
Comment devient-on riche ?
La fortune ne sourit non pas à ceux qui le désirent, ni à ceux qui en ont besoin, mais à ceux qui sont prêts à payer le prix. Une énergie et une capacité de travail hors normes aident. Des nerfs solides aussi.
Voici la réalité. Les gens qui deviennent riches ne sont pas le type de personnes avec qui vous auriez envie de passer des vacances. Ils ont en général un insatiable désir de s’enrichir.
On ne devient pas riche par accident, mais à force de détermination. Il est très rare de devenir riche à la suite d’une bonne idée – l’exécution est beaucoup plus importante que l’idée.
Une autre idée fausse est que l’argent fait le bonheur. L’argent peut beaucoup de choses et tout particulièrement vous libérer de la servitude d’un emploi salarié et vous rendre le contrôle de votre temps. Mais le bonheur, non. L’effort nécessaire pour conserver votre fortune et la culpabilité d’être riche n’aideront pas non plus.
Pour paraphraser James Baldwin, l’argent est comme le sexe. Vous y pensez en permanence quand vous en êtes privé, mais vous pensez à autre chose lorsque ce n’est plus un problème.
Votre point de départ
Les gens se trouvent toutes sortes d’excuses pour ne pas essayer d’être riches. Les excuses varient selon l’âge, mais elles ne tiennent pas la route.
Pour les jeunes, ils ont le plus grand avantage : ils n’ont rien à perdre. Ils ont tout intérêt à ne pas écouter le sens commun qui trop souvent encourage l’inaction. L’autre énorme avantage de la jeunesse, c’est l’énergie dont elle dispose et sa capacité à récupérer. En définitive, ce qui fait la différence c’est l’application d’un effort intense pendant de longues heures, jour après jour, mois après mois. De plus, les jeunes sont en phase avec leur temps et développent des instincts qu’ils seraient avisés de suivre.
Plus tôt les jeunes se lancent et plus ils prennent de risques, plus ils ont de chances de succès surtout s’ils choisissent bien leurs projets.
Pour les professionnels plus expérimentés, ces derniers comprennent comment leur entreprise voire leur industrie fonctionne et ils ont identifié une niche. Ils songent à créer leur affaire, mais ils hésitent. Ce qu’ils ne savent pas c’est qu’ils ont bien plus de leviers sur leur employeur que l’inverse ! Pourquoi hésiter une seconde de plus ? Votre force vitale s’amenuise chaque jour un peu plus.
Pour les gestionnaires et autres vétérans, ils en savent beaucoup. C’est certes un grand avantage, mais les statistiques sont impitoyables. Ceux qui ont commencé sur le tard finissent rarement vraiment riches. Le meilleur conseil à leur donner serait de choisir avec un grand soin un partenaire jeune et ambitieux qui les aidera à atteindre leur objectif.
Une chance sur un million
Les chances de devenir riche sont minces, reconnaissons-le, mais 100% des gagnants ont tenté leur chance.
Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux dans cette compétition. D’abord, il vaut mieux être en bonne santé, ne pas souffrir d’un handicap et ne pas être un vieillard.
Cela laisse environ 60% de la population à dépasser. Cependant, la très grande majorité n’a même pas de velléité de devenir riche. Par exemple, il n’y a pratiquement aucune chance qu’un fonctionnaire devienne riche.
Pensez-y un instant. Parmi les gens que vous connaissez, combien sont prêts à consacrer toutes leurs énergies à s’enrichir, sans même parler de ceux qui ont ce qu’il faut ? Un pourcentage très optimiste serait de 3%.
Les chances sont certes faibles, mais pas insignifiantes.
Surmonter la peur de l’échec
Il s’agit de l’éléphant dans la pièce. C’est la raison principale qui explique pourquoi les gens n’essaient même pas : ils ont peur d’échouer.
En réalité, pour ce qui concerne les affaires, faire le premier pas, c’est faire la moitié du chemin.
La façon habituelle de se protéger est d’organiser un comité dont l’objet principal est de diluer la responsabilité.
Dans les affaires, comme à la guerre, mieux vaut un mauvais général que deux bons. La prise de décision doit être rapide et nette et les ordres exécutés avec célérité.
D’un point de vue psychologique, il faut comprendre que la peur de l’échec est davantage la crainte de mal paraître que celle de la faillite. C’est pourquoi, si vous souhaitez devenir riche, il vous faudra vous faire une carapace pour supporter les moqueries et les remarques assassines lorsque choses tourneront mal. Il y a même un terme pour cela : Schadenfreude, le bonheur d’observer le malheur des autres.
Devenir riche demande des sacrifices.
Il n’y a pas de plus grand obstacle au succès que la peur d’échouer devant témoins.
Un autre problème est l’addiction d’un salaire régulier. Si vous travaillez trop longtemps pour quelqu’un, vous finissez par vous ramollir et vous prendrez moins de risques. La prise de risque est ce qui distingue ceux qui réussissent dans les affaires et les autres.
Ne vous investissez pas dans une carrière, sauf juste ce qu’il faut pour comprendre comment un service, une entreprise et une industrie fonctionnent. N’ayez pas d’objectifs à moyen ou long terme avec une firme, jouez le jeu, travaillez beaucoup plus que les autres, mais dans un seul but : collecter l’information nécessaire pour devenir riche.
L’esprit d’équipe est une notion toute relative. Croyez-vous vraiment que si un membre de votre équipe touchait le gros lot, il continuerait à venir au bureau juste pour ne pas laisser tomber ses collègues ?
Quelle industrie choisir ? La loi de l’offre et de la demande devrait vous détourner a priori des secteurs à la mode. D’autre part, vous voulez sélectionner une industrie qui croît ou mieux une nouvelle industrie. En effet, pour devenir riche, vous avez besoin de capital et ce capital se trouve plus facilement et à de meilleures conditions dans les secteurs avec de belles perspectives. Moins les investisseurs le comprennent, mieux c’est et plus il est intéressant de devenir un « expert ». Le chaos qui entoure l’émergence d’une industrie permet de masquer les faiblesses de votre startup.
Il ne faut jamais sous-estimer la puissance du capital avide de rendement, de l’ignorance crasse et d’une révolution industrielle.
Réalisez que dans le capitalisme, la plus grosse part du gâteau ne revient pas à celui qui a eu l’idée, ni même à celui qui l’a mise en œuvre, mais à celui qui détient la plus grosse partie des parts sociales de l’entreprise ! Ne perdez jamais cela de vue.
C’est une bonne idée de suivre ses dispositions naturelles, mais pas de les mettre sur un piédestal. Comment donc identifier vos talents ? Par essai-erreur. Si vous êtes jeune, peut-être pourriez-vous bénéficier de l’opinion de quelqu’un d’impartial – donc surtout pas vos parents.
La grande idée
La valeur d’une idée est exagérée. Vous ne pouvez pas protéger une idée, mais seulement un brevet, qui est une méthode pour implémenter une idée. D’autre part, parfois l’idée est bonne a priori, mais vous ne tirerez aucun profit à la réaliser.
Ce ne sont pas les idées qui vous rendront riche, mais uniquement la qualité de votre exécution.
Obtenir le capital
Le capitalisme, c’est le vol, oui, mais le vol institutionnalisé. Ce système en dépit de ses tares a survécu à tous ses rivaux. Autant se familiariser avec ses règles du jeu !
La première est que pour participer, il faut du capital. Il y a de multiples moyens de l’obtenir : l’héritage, le vol, le jeu, le mariage, le labeur et le crédit. Pour ce qui nous concerne, nous nous concentrons sur les deux derniers moyens : le labeur et le crédit.
Le labeur prend du temps, beaucoup de temps à porter ses fruits.
Pour la plupart des riches qui ne sont partis de rien, le crédit a joué un rôle déterminant à un moment ou un autre dans leur ascension.
Oubliez les prêts à taux usuraires. Pratiquement aucune activité légale ne peut permettre de les rembourser.
Les capital-risqueurs ne s’intéressent qu’à la revente de votre entreprise à un horizon de 3 ou 4 ans. Tout ce qui compte à leurs yeux est une croissance maximale, peu importe les moyens. Ils chercheront à obtenir une participation qui leur donnera le contrôle sur votre startup.
Avant de vous tourner vers eux, parce que vous n’avez plus vraiment le choix, un début de commencement de succès serait utile et des projections financières enthousiasmantes aussi. Dans tous les cas, payez-vous les meilleurs avocats que vous puissiez vous permettre pour les négociations.
Il reste l’aide fournie par les amis, la famille, les collègues, etc. Cette solution est de loin préférable. Cette peut prendre de multiples formes : argent, recommandation, travail gratuit, avance, etc.
Peu importe le moyen, la recherche du capital est sans doute la partie la plus ingrate et la plus humiliante.
Ne jamais abandonner
Pour devenir riche, vous devriez avoir une puissante réaction de rejet ou de dégoût instinctif pour la condition d’esclave salarié.
Une autre caractéristique qu’on retrouve dans les parcours de vie de ceux qui ont réussi est qu’ils n’abandonnent jamais, même parfois au prix de leur vie. Lisez les lettres de Vincent Van Gogh pour comprendre l’adversité à laquelle le peintre à dû faire face, sans jamais laisser tomber.
Arpentez le chemin étroit et solitaire, sans prêter attention au chant des sirènes qui vous disent de ne pas prendre de risques.
Les cinq erreurs les plus courantes des startups
Toutes les erreurs ont leur origine dans des hypothèses bancales.
La première erreur est de confondre une velléité avec un besoin irrépressible de devenir riche.
La plupart des gens désirent devenir riches pour les mauvaises raisons. Un moment, ils voient un objet qui leur plaît et rêvent d’avoir l’argent pour se le payer. L’instant, d’après ils n’y pensent plus.
Vouloir devenir riche sans un feu intérieur qui vous pousse constamment à l’action est très dangereux. Serez-vous à payer le prix et à faire le faire payer à votre famille : risques sur votre mariage, absences, des enfants gâtés… Songez aussi que le succès n’est pas garanti. Vous pourriez être perdant sur tous les fronts.
Quand les choses tournent mal, que vos partenaires vous tournent le dos, et que la faillite vous guette, seule une volonté de réussir à tout prix vous permettra de tenir.
Lorsque vous bâtissez votre fortune, une partie de vous croît avec elle, une certaine dureté dans le cœur. Soyez-y préparé.
La seconde erreur est aussi celle qui cause la majorité des échecs. Il s’agit de l’optimisme excessif quant aux rentrées d’argent !
Quelles sont les conséquences de cet excès d’optimisme ? Lorsqu’il manque de l’argent, vous devenez vulnérable et risquez de perdre le contrôle de votre entreprise. Et sans le contrôle de votre entreprise, vous n’êtes plus très différent d’un salarié.
Pour cette raison, vous devrez maîtriser les flux de trésorerie de votre aussi bien si ce n’est mieux que votre comptable. Votre banque vous aimera davantage pour vos flux de trésorerie prévisible que pour votre croissance exponentielle.
Voici quelques conseils :
- Maintenez la masse salariale au strict minimum
- Ne signez jamais des baux à long terme
- N’achetez pas du mobilier de bureau dispendieux
- Ne payez jamais le déjeuner si l’autre vous l’offre
- Payez-vous juste de quoi vous nourrir
- N’hésitez pas à appeler directement les clients qui vous doivent de l’argent
- Dans la ville, marchez où vous le pouvez
- Vérifiez attentivement les frais de vos employés
- Si vous devez être en retard, appelez le responsable chez votre fournisseur pour le prévenir. Donnez une date et tenez-vous-y.
- Payez toujours les salaires.
- Ne donnez pas de cartes de crédit, voiture de fonction à vos salariés
- Éteignez les équipements la nuit !
- Ne soyez pas gêné, n’ayez pas honte d’être près de vos sous.
- Rassurez-vous, ça pourrait être pire… Vous pourriez travailler pour eux !
Troisième type d’erreur : s’obstiner dans l’erreur.
La frontière est mince entre le succès et l’échec. On pourrait même dire que ce la différence est simplement le timing. Ce qui échouait dans le passé marche aujourd’hui et ce qui fonctionnait dans le passé ne fonctionne plus aujourd’hui.
Efforcez-vous de ne pas tomber amoureux du projet ou du concept dont vous voulez le succès. En dernière analyse, si les clients n’en veulent pas, le reste n’a pas d’importance.
Quatrième type d’erreur : le succès mène au succès
Après une série de succès, on peut être tenté de croire qu’on a trouvé la formule magique. Invariablement, cela conduit à prendre de plus en plus de risques et à réfléchir de moins en moins.
La bonne approche est de faire des essais et de constamment chercher à améliorer votre entreprise. Restez modeste.
Cinquième type d’erreur : ne pas payer pour obtenir les meilleurs talents
Pour devenir riche, vous n’avez besoin que d’un talent, celui de l’identifier chez les autres.
Le secret pour faire fortune est de croître et pour croître il faut des talents.
Les talents ne sont pas juste intéressés par l’argent. Le plus souvent, ils cherchent des occasions d’exceller et de prouver leur valeur. Cependant, même le talent n’est pas irremplaçable.
Vertus cardinales
Pugnacité
Qu’est-ce qui empêche la plupart des gens de devenir riches ? La majorité des gens est trop gentille, trop casanière et trop raisonnable.
Devenir riche implique de mettre en danger ses relations présentes et futures.
D’un autre côté, il ne faut pas confondre pugnacité avec obstination. S’il ne faut pas abandonner à la première difficulté, et s’il faut aller une étape plus loin que ce qui est raisonnable, il est stupide de s’obstiner lorsqu’on est manifestement dans l’erreur.
Confiance en soi
La confiance en soi est plus importante que la pugnacité. En fait, s’il n’y a qu’une seule idée à retenir de ce livre, ce serait celle-ci.
Pensez-y un instant. Si vous ne croyez pas en vous, pourquoi les autres devraient-ils y croire ?
La peur et le doute font aussi partie de l’équation. À vous de les apprivoiser et de les canaliser pour qu’ils ne prennent pas le dessus.
Si vous avez survécu à une terrible expérience, deux réactions sont possibles. Vous devenez prudent à l’extrême, ou bien vous relativisez vos peurs.
Faites confiance à votre instinct
Lorsque votre instinct vous dit de foncer, vous devriez l’écouter. Vous ne pouvez pas juste vous baser sur les chiffres.
Diversifiez-vous
Pour bâtir votre fortune, vous devrez vous concentrer et prendre des risques.
Mais dès que votre fortune est faite, et pas avant, vous devrez vous diversifier.
Dès que vous avez les moyens de le faire, lancez-vous dans un autre projet. Parfois, ce second projet cannibalisera votre première source de revenus. Mais mieux vaut cela que de voir un concurrent le faire à votre place.
Richard Branson est l’exemple à suivre en matière de diversification.
Faites attention de ne pas traiter votre création comme votre bébé. Ce n’est pas votre bébé, mais votre outil pour devenir riche. C’est une raison de plus pour se diversifier. Cela facilite la décision de vendre.
Ouvrez grand vos oreilles
Après la confiance et la pugnacité, rien ne vous aidera autant que d’écouter les autres.
Cela est beaucoup moins facile que ça en a l’air. Écouter vos directeurs est essentiel, mais vous devriez surtout écouter les gens que vous ne connaissez pas qui viennent de recoins obscurs de votre industrie.
Soyez préparé à perdre la plus grande partie de votre temps à écouter toutes sortes d’hurluberlus.
La courtoisie et les bonnes manières ne sont pas des qualités nécessaires pour réussir, mais elles sont bienvenues surtout aux États-Unis.
En règle générale, les rencontres devraient être courtes, sauf si vous tombez sur un ticket gagnant. Organisez une rencontre de 20 minutes. Arrangez-vous pour être interrompu après 25 minutes pour vous donner l’occasion de vous débarrasser du mandant.
Si vous n’êtes pas intéressé, que cela soit clair aussi pour votre interlocuteur. Expliquez-lui que si vous êtes intéressé, c’est vous qui allez le contacter.
Si votre employé vous apporte sur un plateau une idée, cette idée vous appartient ! Voilà pourquoi vous recherchez des talents. Lorsqu’il s’agit d’un inconnu, et même si en principe il n’y a pas de brevet pour les idées, vous devriez toutefois être prudent. Tout dépend jusqu’où la personne s’est rendue pour exécuter son idée…
La chance
Comme l’a écrit Sénèque : « La chance est ce qui arrive quand la préparation rencontre l’opportunité. »
Sans préparation, l’opportunité est mal exploitée. Si vous êtes préparé, mais que vous êtes trop occupé, l’opportunité vous passera sous le nez.
Il y a une autre raison pour laquelle certains sont plus malchanceux que les autres alors même qu’ils ont plus de talent. Ils ne persévèrent pas suffisamment et changent d’idées comme des girouettes. Derrière leur inconséquence, on peut déceler un manque de courage ou peut être un excès d’intelligence qui fait entrevoir trop clairement la possibilité d’un échec. Il est plus « rationnel » pour ces personnes de minimiser leur risque en recherchant les nouvelles tendances et les nouvelles niches où il y a moins de compétition.
L’art de la négociation
Celui qui a le plus de faiblesses perd
Être un bon négociateur peut vous aider à gagner de l’argent. Mais peu de gens ont les qualités requises.
La plupart des gens sont de piètres négociateurs et beaucoup de négociations sont inutiles.
L’autre partie est aussi intelligente que vous.
En général, les négociations tournent à l’avantage de celui qui a le moins de faiblesses. Par exemple, on donnera des conditions favorables seulement à quelqu’un qui n’a pas vraiment besoin d’un prêt.
Vous devriez cesser de penser que la recherche d’un arrangement est une vraie négociation. Une vraie négociation, c’est un peu comme de tomber amoureux. Vous le saurez quand ça vous arrivera et cela n’arrive pas souvent.
Négociations sérieuses et gestionnaires
Vous ne voulez pas être un gestionnaire ou pas très longtemps pour devenir riche. Vous n’avez pas le temps pour ça. En revanche, le monde est rempli de gens qui veulent devenir des lieutenants. Leur motivation première n’est pas l’argent, mais la sécurité de l’emploi, l’ambiance de travail et le pouvoir sur les autres.
Pour les négociations vraiment sérieuses ou une fortune se fait ou se défait, vous ne voulez pas user des qualités fondamentales des meilleurs gestionnaires qui font que votre entreprise fonctionne bien : loyauté, sens de la mesure, humeur égale, capacité aux compromis.
Non, il s’agit d’identifier les faiblesses immédiates de chaque partie. Ces faiblesses peuvent être très différentes des faiblesses à long terme, mais c’est néanmoins sur leur base que les choses vont se décider.
L’éléphant et la puce
Votre firme est une puce au milieu des éléphants, les grandes entreprises. Cependant, les éléphants sont prêts à payer cher pour vous voir partir. Vous grossissez, tandis qu’ils stagnent. Votre allier le plus précieux est l’investisseur institutionnel auquel les grandes entreprises doivent rendre des comptes.
Ainsi, soyez conscient que la peur de l’investisseur est ce qui a fait venir la grande entreprise jusqu’à votre porte. Elle aurait préféré continuer ses affaires et ronronner tranquillement. C’est votre chance, saisissez-la.
L’erreur de calcul de l’éléphant
Lorsque vous négociez avec l’éléphant, ayez en tête ce qui suit :
- Confirmez l’urgence du besoin de l’éléphant
- Ignorez la flatterie
- N’oubliez pas que l’éléphant n’est pas et ne peut pas être votre ami
- Vous n’êtes pas un bon négociateur
- Faites comme si vous vous fichiez de l’issue des négociations
- Compensez vos faibles talents de négociateurs en donnant un montant et en vous y tenant
- Soyez prêt à quitter la table des négociations si ce prix n’est pas accepté
- Comparez votre rapacité avec le besoin de l’éléphant
- Réduisez au maximum les clauses de non-concurrence, elles sont là pour vous neutraliser.
Autres conseils de négociation
- Faites attention aux détails
- Faites-vous aider par des professionnels, mais gardez le contrôle.
- Les vrais gagnants et les vrais perdants sont décidés lors des négociations sérieuses
- Vous ne devez rien à l’autre partie, en dehors de la courtoisie élémentaire
- Ne tombez pas amoureux du « deal », il y en aura d’autres
- Utilisez le silence pour faire parler les autres à tort et à travers
- Faites rentrer un membre déchaîné dans votre équipe dans la dernière phase de négociation
- Divisez pour régner
- Pour éviter ce qui précède chez vous, impliquez peu de vos directeurs
- Si les choses ne se passent pas bien, faites-vous remplacer par un pro
- Faites ce que vous avez promis, peu importe ce qui se passe.
Propriété
Objectif 100%
Détenir des droits de propriété n’est pas juste important, il n’y a rien d’autre qui compte.
En fait, vous devriez consacrer toute votre énergie à détenir aussi près de 100% d’une compagnie que vous le pouvez. Ne donnez jamais la moindre part sociale de votre plein gré sauf si vous y êtes contraint.
Rien d’autre ne compte, ni les salaires, ni les fonds de pension, ni les remerciements des actionnaires, ni les stock-options qui une fois sur deux ne valent rien, ni la considération de vos anciens collègues. Tout cela ne vaut rien, ou si peu, en comparaison avec vos droits de propriété.
Les partenariats
Les questions à se poser pour la répartition des parts sociales dans les partenariats sont :
- Qui met combien de capital dans l’affaire ?
- Qui met combien de travail dans l’affaire ?
Vous ne devriez considérer les partenariats que si vous avez déjà votre propre affaire. Si les choses tournent mal avec vos associés, vous tournez les talons et vous occupez de votre entreprise, fin de l’histoire. Ce devrait être la même chose pour vos partenaires. Cela simplifie les choses.
Si jamais vous avez la malchance d’être à 50/50 avec votre associé, considérez une clause à l’établissement de la compagnie qui permet aux parties prenantes de racheter l’autre ou vice versa, le « gagnant » étant celui qui offre le plus.
Les introductions en bourse
Les compagnies publiques sont très différentes des compagnies privées à cause du niveau de surveillance qu’elles supposent. Après tout, il s’agit de l’épargne publique. Si vous êtes directeur dans une compagnie publique, vous devez faire très attention à ce que vous dites et à ce que vous faites. Le principe est que l’information, quelle qu’elle soit, doit être rendue publique pour tous en même temps.
Déléguer
Il n’est pas toujours possible de déléguer. Par exemple, une star de cinéma ne peut pas déléguer sa prestation. Cependant, vous devriez déléguer chaque fois que c’est possible. Arrangez-vous pour que le crédit, la gloire et les honneurs leur reviennent tant que vous gardez l’argent.
Beaucoup de gestionnaires ont du mal à déléguer, car ils aiment dire aux autres quoi faire, sans parler du risque de se faire prendre la place. Parfois ils prennent du plaisir à faire faire n’importe quoi à leurs subordonnés. L’intérêt de devenir riche est justement d’éviter de travailler pour de telles personnes !
Lorsqu’une entreprise en est à ses débuts, il est particulièrement bénéfique de déléguer à des personnes capables, travaillantes et autonomes.
La plupart des gens veulent simplement être respectés. La promotion est la clé du respect et la délégation de tâches la clé d’une promotion.
Il faut éviter de sélectionner des personnes parce qu’elles vous ressemblent. Vous voudrez plutôt compenser vos faiblesses.
Rien de tel que des absences plus ou moins prolongées, plus ou moins imprévues pour habituer vos lieutenants à se prendre en charge et expédier les affaires courantes.
Votre objectif devrait être de créer un système où votre compagnie se gère toute seule et où vous êtes celui qui a un droit de véto, en particulier sur ces sujets (prévenez-les d’avance !) :
- Entrée et éjection d’un membre dans le Conseil d’Administration
- Changement de siège social
- Achat, vente, mise à l’arrêt d’un actif important
- Achat, lancement ou d’un nouveau produit ou d’une nouvelle ligne d’affaire de taille
- Rémunération, bonus et augmentation de salaire.
Repérez l’excellence et ne tarissez pas d’éloges pour elle. Écrivez une note personnelle pour souligner le travail particulièrement bien fait.
Invitez vos employés dans votre bureau privé. Faites des visites inopinées.
Déléguer signifie principalement de laisser vos gestionnaires faire des erreurs. C’est ce qu’ils veulent. Ne les blâmez pas si les choses tournent mal !
Une part du gâteau
S’il ne faut partager le moins possible la propriété de votre entreprise, il convient de savoir redistribuer les profits annuels de celle-ci. Réfléchissez bien à quels bonus payer et à qui en fonction de leur contribution à la croissance de votre affaire. Ce n’est pas anormal de payer certains collaborateurs plus que vous-même.
Cette approche a l’immense avantage de ne pas enrichir ceux qui ont peu contribué au développement de votre entreprise.
Comment déterminer la contribution de vos lieutenants ? Ça ne peut pas être sur la base de la réduction des coûts seuls. Car, à terme, cela peut avoir des effets désastreux. Il s’agit d’un équilibre difficile à calculer entre réduction des coûts et investissements pour générer la croissance future.
Considérez également que beaucoup de gestionnaires ne sont même pas très motivés par l’argent et ne demande qu’un salaire décent. Donnez-leur ce qu’ils veulent, respect, pouvoir, reconnaissance, et gardez l’argent ! Ne le gaspillez surtout pas sur ces braves gens.
Protéger le bout de gras
Un jour, si ce que vous produisez a quelque valeur, alors une entreprise, peut-être même une multinationale voudra faire la même chose et vous éliminer du marché.
Que faire face à la compétition ?
Premièrement, il faut être déterminé à lutter. Deuxièmement, si la compétition veut vous acheter, peut-être vous devriez accepter, pour le bon prix.
Augmenter la taille du gâteau
Voici quelques conseils :
- Soyez généreux pour ce qui concerne les bonus annuels
- Traitez séparément les dépenses d’investissement des affaires courantes. Cela permet d’encourager à continuer de tirer profit des opérations bien établies.
- Gardez le contrôle sur les coûts. Les coûts salariaux se développent comme de la mauvaise herbe. Réorganisez l’entreprise régulièrement.
- Ne jamais, jamais déléguer la politique de bonus.
- Au niveau des directeurs, insistez sur une responsabilité partagée pour les objectifs (et les bonus associés). Si un de vos directeurs n’en fait pas assez, vous le saurez rapidement.
- Louez l’excellence dans le travail.
- Virez les incompétents, petits chefs toxiques et autres psychopathes. L’atmosphère de travail n’en sera que meilleure.
- Limitez les avantages d’entreprise.
- Évitez les vacances déguisées en séminaires.
- Faites profiter vos employés méritants d’avantages payés sur votre propre argent : accès à vos propriétés, vos voitures, cadeaux pour les enfants…
- Montrez l’exemple. Payez votre mobilier de bureau avec vos deniers !
- Discutez en tête à tête avec chaque directeur sur les résultats annuels. Vous en apprendrez ainsi bien plus sur ce qui se passe dans l’entreprise et réciproquement.
- Soutenez vos gestionnaires en toutes circonstances. Ne les faites pas mal paraître. Expliquez-vous avec eux à l’abri des regards.
- Recherchez et valorisez le talent.
- Parlez aux employés de vos rivaux. Personne ne refusera de prendre un verre ou un café discrètement avec vous. C’est un très bon moyen de savoir ce qui se passe chez la concurrence !
- Ne faites pas de rétention d’information avec vos gestionnaires. Ils travailleront d’autant plus fort et vous respecteront davantage. En effet, votre objectif n’est pas d’obtenir du pouvoir en contrôlant l’information, mais de faire fortune.
- Gardez un peu de rab pour les fournisseurs. Divertissez-les, invitez-les. Ils ont souvent de l’information intéressante à partager.
- Ne jamais dire du mal de ses rivaux. Vos commentaires bons ou mauvais se rendront chez eux on ne sait comment. Alors, pourquoi les antagoniser ?
- Vendez vos actifs un peu trop que trop tard.
- Si vous n’aimez pas faire fortune, faites autre chose.
S’appliquer pour réussir
Comme il est facile après un premier succès de perdre de vue l’objectif initial : devenir riche.
Non, après ce premier succès, on rêve de devenir célèbre, de se faire un nom dans le domaine qui nous a vu réussir, peut-être par pur hasard.
Ce faisant, on perd un temps précieux et irremplaçable.
Mieux vaut plutôt observer les industries autour desquelles le capital semble graviter. Allez là où se trouve l’argent !
Timing
Le timing est essentiel. Comme la chance, c’est aussi une question de préparation. Il s’agit de suivre son instinct et d’agir de manière décisive lorsque l’opportunité se présente.
Créer le bon environnement
Vous ne pouvez pas devenir riche tout seul. Vous devez créer et travailler à l’intérieur du bon environnement.
Le plus important va être de recruter le capital humain, c’est-à-dire les collègues et professionnels qui vont vous aider à concrétiser votre projet. En particulier, dans la phase initiale, vous aurez besoin de gens intelligents, malins et habiles.
Pourquoi viendraient-ils travailler pour vous ?
Parce qu’ils ont peur de prendre des risques aussi intelligents qu’ils soient, ce qui n’est pas votre cas puisque vous voulez devenir riche.
Toute la difficulté est de trier le bon grain de l’ivraie. Voici quelques astuces :
- Ne choisissez pas un employé ou un fournisseur important tout seul
- Faites ami-ami avec quelqu’un de l’entreprise de votre candidat pour en savoir plus sur lui
- Prenez des notes, parlez peu. Préparez des questions pour susciter des réactions du candidat et noter vos impressions. L’objectif est de vous donner le loisir d’écouter votre instinct vis-à-vis du candidat.
- N’hésitez pas à challenger les factures de votre fournisseur après vérification. Prenez l’habitude de demander des devis à ses concurrents. S’il fait une erreur, demandez des remboursements sur la base de vos impacts et non du coût des produits et services en cause. Le fournisseur n’est pas votre partenaire, encore moins votre ami.
- Payez bien vos employés par rapport à la concurrence. C’est encore plus vrai pour les bonus. C’est cela qui va vraiment motiver vos employés à donner le meilleur d’eux-mêmes.
- Si un employé ne convient pas pour un poste, peut-être conviendra-t-il dans un autre poste (même s’il est occupé présentement…) ? Pensez à recontacter le candidat si le poste idéal pour lui se libère. Il acceptera surement s’il y gagne au change.
- L’environnement que vous voulez créer est tel que tout le monde pense à faire de l’argent la plupart du temps. Renvoyez les râleurs et chialeurs. Ils souffrent d’une maladie contagieuse.
- Ignorez vos préjugés et vos préférences. Ce qui compte : loyauté, efficacité, honnêteté, intégrité, énergie. L’intelligence et la ruse peuvent être utiles. L’envie de briller aussi.
- Préférez les promotions internes. Si vous devez recruter à l’extérieur, le candidat devrait être au moins 30% supérieur à vos candidats internes. Contrairement aux candidats que vous connaissez, vous n’avez aucune idée des faiblesses et des erreurs du candidat externe.
- Ne laissez pas trop longtemps un directeur à la même place. Ils donneront le meilleur d’eux même la première, voire la deuxième année. Par la suite, ils se sentiront un peu trop confortables.
Viser l’excellence
Nous avons déjà vu que les droits de propriété sont essentiels pour devenir riches. L’autre partie de l’équation est que l’excellence est tout aussi nécessaire.
Vous devriez vous efforcer de devenir aussi bon que possible dans ce que vous faites. Recrutez les meilleurs et apprenez d’eux. Améliorez-vous constamment. Soyez le meilleur dans votre domaine.
Lorsque vous êtes le meilleur, un cercle vertueux s’établit :
- Les meilleurs vous rejoignent
- Vous faites moins d’erreurs que les autres grâce à la qualité de votre gestion
- Cela crée une prime sur votre actif
- C’est plus amusant
Les erreurs
Quand il faut savoir s’arrêter
Certaines compagnies perdent de l’argent. Pourtant ils continuent d’opérer année après année. Que se cache-t-il derrière ce mystère ?
Il se cache les coûts de liquidation.
Si ces entreprises fermaient sur le champ, elles devraient régler des montants substantiels de remboursements et surtout plans sociaux. Il est plus avisé de laisser les clients et les salariés partir de leur propre chef sans avoir à les indemniser !
Il y a aussi un autre élément qui entre en ligne de compte : le règne du court terme. Les coûts de fermeture sont, tout bien considéré, probablement plus faibles que de maintenir une entreprise sous respiration artificielle des années durant. L’avantage est que les coûts sont absorbés sur une longue période, ce qui permet à la direction de ne pas choquer les marchés et de continuer d’engranger leurs juteux bonus !
Vous ne pouvez jamais être certain de ce qui va se passer. Cependant, pour peu que vous acceptiez de voir la réalité en face, vous saurez avant tout le monde si ça sent le roussi. Appuyez-vous sur vos comptables qui savent reconnaître les signes. Ils ont déjà vu mourir d’autres entreprises.
Dans tous les cas, avant de jeter l’éponge, essayez de vendre. Il suffit de trouver deux preneurs potentiels pour faire monter les enchères.
Quand la fête est finie
Vous n’avez pas réussi à vendre. Soyez honnête avec vos fournisseurs. Cela leur permettra de comptabiliser vos créances dans la « bonne » catégorie ! Préparez le terrain avec le fisc. Payez les plus petits partenaires, ils seront beaucoup plus impactés que les gros. Surtout, payez votre comptable !
Pensez au futur. Le mieux vous traitez les gens, le plus il y a de chances qu’ils reviennent travailler pour ou avec vous. Les gens ont la mémoire longue.
Dans la légalité
Votre entreprise est une personne morale distincte de vous. Ne confondez pas votre argent et celui de l’entreprise.
Si vous faites acheter une maison, un bateau, une voiture par votre usage par votre compagnie, vous êtes un délinquant.
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Payez le minimum d’impôt que vous devez payer, mais pas moins.
Conclusion
Attention à votre santé
L’amour de l’argent corrompra votre intégrité si vous n’y prenez pas garde.
Vous pouvez passer votre vie pour amasser une fortune. Mais à la fin de cette vie, vous serez prêt à tout donner pour retrouver votre jeunesse. Réfléchissez bien avant de consacrer l’essentiel de votre vie éveillée à l’argent.
Votre tas d’or vous coûtera cher. D’abord pour l’amasser. Ensuite pour le protéger.
Décollage
La première étape est de ne plus dépendre de ses parents.
La seconde étape est de dire adieu aux pleureuses et autres personnes négatives. Souvent, ce sont vos proches. D’une part, ils ont peur qu’il vous arrive un malheur. D’autre part, ils craignent que votre succès ne jette une lumière crue sur leur nullité. Ils n’aiment pas trop non plus trop l’idée du changement et préfèrent la fausse sécurité d’un environnement stable.
Rassurez-les ou bien cachez-leur vos projets aussi longtemps que possible. Si ça ne fonctionne pas, ignorez-les et passez à l’action.
Le principal obstacle à surmonter est la peur de l’échec.
Cela suppose un changement d’attitude radical. Votre quotidien risque de changer du tout au tout. Par exemple, très peu d’hommes qui sont devenus riches n’ont pas divorcé ou quitté leur épouse.
Dans votre quête, considérez que la famille, les amours et les amis sont des distractions.
Naturellement, cela signifie aussi de ne pas travailler pour quelqu’un d’autre.
Choisissez la bonne montagne
La bonne question à se poser est : où est ma montagne d’or et d’argent ?
Probablement, au même endroit que pour les autres ! Demandez-vous dans quels domaines les fortunes se bâtissent actuellement.
Les ruées vers l’or ne se font pas vers les vieilles mines. De plus, ceux qui y besognent ne seront pas pressés de vous y faire une place. Préférez les nouvelles mines ou les anciennes avec un angle d’attaque complètement nouveau.
Vous devez aussi choisir quelque chose qui vous attire et vous convient. Vous voulez utiliser vos forces à leur plein potentiel.
Soyez sans peur
Réalisez que vous allez mourir. Non, mieux, imaginez que vous savez que vous allez mourir dans très peu de temps, par exemple dans un cataclysme cosmique. Dans un tel scénario, vous n’auriez sans doute plus peur de rien. C’est l’état d’esprit à avoir.
Vous devez faire un pacte avec vous-même pour mater systématiquement vos peurs.
Ce sont nos peurs qui gouvernent l’essentiel de nos actions.
Sautez le pas
Le bon moment est maintenant. Si vous n’êtes pas déjà en train de faire vos plans, vous ne le ferez jamais. En la matière, pas de demi-mesures. Ne cherchez pas de statistiques, cela vous découragerait.
En général, aucune objection ne devrait vous retenir. Il y a trois exceptions :
- Lorsque vous ne voulez pas être riche
- Vous voulez être riche, mais avez d’autres priorités
- Vous êtes trop bête pour devenir riche
Comment rester riche
Quelques conseils pour bien gérer votre argent et éviter les problèmes :
- Distribuez généreusement votre argent, car plus vous le donnez moins vous perdez votre temps à le défendre. Investissez dans des entreprises privées.
- Lorsque vous dépensez, donnez, prêtez, ou investissez, n’y pensez plus.
- Ne jamais prêter à des amis, car vous perdez et l’argent et l’ami. Faites des dons plutôt.
- Essayez d’en finir au plus vite avec la phase de fringale lorsque vous devenez riche : les grandes demeures, les jeux, les escorts, les vêtements de luxe, etc.
- Vos plus vieux amis sont vos seuls amis. Vous devrez travailler pour conserver ces amitiés.
- Habituez-vous à la solitude. Si vous êtes facilement accessible, vous serez inondé de demandes qui vous rendront fou ou malade.
- Ne vous isolez pas non plus. Recherchez le contact avec les autres et même de parfaits étrangers : passer à l’improviste dans vos entreprises, allez dans des restaurants simples, etc.
- Ayez une autre passion qui ne tourne pas autour de l’argent. C’est une occupation bien plus saine que de faire des orgies ou consommer des drogues.
- Choisissez les meilleurs professionnels pour votre entreprise et encore plus pour votre fortune privée : avocats, comptables, fiscalistes, auditeurs, régisseurs et conseillers. Faites-le plus tôt que vous ne pensez nécessaire.
- Faites attention à la fraude à vos débuts, car vous n’aurez pas encore les systèmes en place pour la détecter. Par exemple, méfiez-vous d’un comptable qui ne part jamais en vacances (de peur d’être démasqué).
- N’essayez pas d’être ami avec vos employés encore moins amant.
- Choisissez bien vos assistants, chauffeurs, etc. Ils travaillent pour vous, pas pour votre compagnie. Leurs contrats doivent être différents. Gardez un minimum de distance.
- Soyez correct avec les employés. Ils ne sont pas payés pour se faire crier dessus.
- Lorsque vous devenez riche, vous devrez vous préoccuper de votre sécurité et de celle de votre famille.
- Continuez de chercher et de récompenser le talent.
- Rien ne vous oblige à trouver un deal. Vous pouvez juste leur tourner le dos.
- Montrez la voie. Si vous voyez une opportunité, faites-en part à vos lieutenants. Si ça ne les intéresse pas, faites une rencontre. Si rien ne se passe, commencez à travailler dessus personnellement. Mais ne laissez pas les autres saboter l’idée.
- Essayez de rester en aussi bonne santé que possible.
- Lorsqu’une activité vous assomme, vendez-là. Les autres peuvent sentir quand votre enthousiasme s’étiole avec des conséquences prévisibles.
- Vendez avant le plus haut. Les investisseurs ont besoin de voir le potentiel de croissance.
- Se retirer des affaires est comme un arrêt de mort pour ceux dont l’objectif est de devenir riche.
- Employez des gens plus malins que vous. Être plus riche ne veut pas dire plus être intelligent, rentrez-le-vous bien dans la tête.
8 secrets pour devenir riche
- Sondez votre besoin : le désir est insuffisant, l’envie irrépressible est nécessaire
- Ne jamais abandonner.
- Ignorez les grandes idées et concentrez-vous sur l’exécution
- Appliquez-vous et gardez les yeux sur la balle avec écrit dessus « L’argent est là ! »
- Recrutez des gens plus doués que vous. Déléguez et partagez le gâteau.
- La propriété est ce qui compte.
- Vendez plus tôt que tard.
- N’ayez peur de rien ni de personne.