Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des temps prospères, les temps prospères créent des hommes faibles, et les hommes faibles créent des temps difficiles.
– G. Michael Hopf
Monnaie fiduciaire
Une expérience unique dans l’histoire de l’humanité se rapproche de son dénouement. Depuis 1971 et la fin de la convertibilité du dollar en or, toutes les devises ne reposent sur rien d’autre que la confiance du public.
Cette confiance peut s’étirer beaucoup plus que nous ne le croyons possible. Il n’y a qu’à observer la patience des populations face aux mesures sanitaires.
Comme l’a dit Voltaire, à la fin, toutes les monnaies de papier retournent à leur valeur intrinsèque : zéro.
Même le Franc Suisse n’est plus ce qu’il était. La Banque Centrale suisse utilise sa monnaie pour acheter des actions de compagnies américaines comme Apple. Ce n’est pas vraiment un vote de confiance pour le dollar.
Que dire de l’euro ?
La monnaie européenne est condamnée à plus ou moins long terme. C’est déjà beau que le continent n’ait pas connu de guerre depuis 75 ans. Pour le moment, ironiquement, la désunion empêche les états européens de s’entendre pour déprécier l’euro.
Actifs tangibles
Faut-il épargner en dollars, en euros, en francs suisses ou bien en Yen ? Malheureusement, nous n’avons aucune idée sur la meilleure devise.
Mais nous faisons confiance aux gouvernements… pour déprécier leur monnaie, certains avec plus d’enthousiasme que d’autres.
Plutôt que de parier sur les taux de change, nous parions sur l’appréciation – en devises – des actifs tangibles : le pétrole, les produits de base, les métaux précieux, et même l’immobilier du moins là où il y a du soleil.
Si nous avons raison, nous ne serons pas vraiment plus riches… Mais le reste de la population sera assurément plus pauvre.
Courage, fuyons
Lawrence Reed explique que l’émergence et la décadence d’une civilisation sont liés au caractère de son peuple.
Que penser du caractère d’une société qui résout un problème de dette avec plus de dette?
Que dire d’une société qui enferme des gens en bonne santé pour protéger les groupes à risques comme nos politiciens et nos stars de la télé?
Cordialement,
Khalid