Les gagnants et les perdants de la pandémie

Ouvrir une école, c’est fermer une prison.

– Victor Hugo

Les vieux et les riches d’abord

Tandis que s’installe la nouvelle normalité, où ne pas voir de sourire devient banal, beaucoup y trouvent finalement leur compte. Qui sont les gagnants de la pandémie ?

Nous n’en sommes pas tout à fait sûr, mais nous mettrions dans la liste : les retraités encore en vie, les riches, et ceux qui ont la possibilité de travailler à distance.

Mais comme l’a dit Solon : « parmi les heureux de la terre, ne considérez personne comme favorisé par le sort avant qu’il ne soit mort. »

Il n’est pas garanti que les retraités qui vont se faire grignoter doucement leur pension par l’inflation s’y retrouvent dans quelques années.

Les riches, qui se sont déjà remis de la crise financièrement, ne devraient pas pavoiser non plus. Nous nous rappelons des slogans chantés par les Démocrates radicaux aux États-Unis pendant la campagne électorale : « Bouffe du riche! Bouffe du riche! »… Après les cannibales de gauche, nous avons eu tout récemment les kamikazes de Wall Street Bets qui se vantent des sommes qu’ils perdent et dont l’objectif est de « la leur mettre ».

Enfin, les télétravailleurs pourraient déchanter quand leur employeur les remerciera par visioconférence sans craindre d’y perdre sa chemise.

Les femmes et les enfants après

Qu’en est-il des perdants ? Nous dirions qu’il s’agit des jeunes en général, des femmes et des travailleurs du secteur des services : restauration, hôtellerie, magasins de détail.

Les gouvernements n’ont, en général, pas cédé à la pression publique pour fermer les écoles. Et ce n’est pas parce qu’ils considèrent l’éducation comme un service essentiel.

Simplement, les policiers, infirmières et les livreurs de colis Amazon ne vont pas les laisser leurs enfants tout seuls à la maison.

Il faut bien ouvrir les écoles pour y enfermer les enfants, avec un masque, s’il vous plaît. Il n’est jamais trop tôt pour les habituer à la boucler.

Idiocratie

Il paraîtrait que le meilleur prédicteur du succès économique d’un pays serait la proportion d’ingénieurs et de scientifiques formés chaque année. Nous ne savons pas si c’est vrai ou non.

Mais nous savons qu’un pays qui dépense beaucoup d’argent pour former des illettrés n’est pas prometteur.

Déjà avant la pandémie, des études avaient constaté une baisse du niveau des élèves en France.

Les scores aux tests internationaux sont de plus en plus embarrassants.

Même le QI des occidentaux qui, jusqu’ici, augmentait à chaque génération commence à baisser.

Cordialement,

Khalid

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