La recette du socialisme : taxes, coercition et pénuries

Photo by Sandie Clarke on Unsplash

Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres.

– Margaret Thatcher

L’impôt

L’ancien président de la République française, Jacques Chirac, avait dit « trop d’impôt tue l’impôt. »

Mais c’était une autre époque, où l’action des gouvernements connaissait certaines limites, disons pour utiliser du vieux français, des limites budgétaires.

L’histoire avait en effet enseigné aux politiciens qu’il y avait un maximum de taxes qui pouvaient être prélevées.

Les revenus de l’impôt augmentent avec le taux d’imposition jusqu’à un certain seuil. Au-delà, l’impôt collecté diminue. Le phénomène est connu sous le nom de courbe de Laffer.

Nous imaginons la stupéfaction du bureaucrate qui découvrirait ce concept pour la première fois.

À partir d’un taux d’imposition confiscatoire, pourquoi se faire violence pour produire des biens et des services ? Pourquoi ne pas établir une résidence dans un pays plus pragmatique ? Pourquoi ne pas essayer d’exploiter la complexité du code fiscal pour se mettre à l’abri ?

Pour ce qui concerne la gestion du virus, nous pensons également que « trop de confinement tue le confinement ». Nos politiciens le découvrent par essai-erreur. Parfois, ils vont un peu trop loin. Ils veulent bien faire, nous n’en doutons pas.

Mais ils gardent le cap pour lutter contre le virus… tout en ayant l’œil sur les sondages.

Socialisme et capitalisme tardif

Si seulement tout le monde voulait bien coopérer ? …Tous ensemble, tous ensemble, hey!

Le problème avec le socialisme est justement qu’il suppose que tous doivent coopérer au même but sans comprendre qu’il y aura toujours des récalcitrants, des rebelles, des imbéciles, des hypocrites et aussi des gens qui réfléchissent par eux-mêmes.

Les êtres humains sont inventifs… pour le meilleur et pour le pire.

Une branche du marxisme justifie les échecs du socialisme en suggérant qu’il a été appliqué trop tôt. Vraiment ?

D’après ces marxistes, il aurait fallu attendre l’ère du « capitalisme tardif ». Vous l’aurez deviné, le bon moment pour le socialisme, c’est maintenant !

Le socialisme, comme une fleur délicate, ne pourrait prendre que sur une société qui a été fumée et longuement labourée par le capitalisme.

Nous n’avons aucune idée si cette théorie est raisonnable. Mais nous savons qu’elle est populaire. 70% des Milléniaux aux États-Unis affirment qu’ils voteraient socialistes.

Quant à nous, nous préférons le mal connu, le capitalisme, que le bien qui reste à connaître.

Tandis que le capitaliste rêverait de vous vendre l’air que vous respirez, nous pensons que le socialiste rêverait d’organiser une pénurie d’air.

Robert Vishny et Andrei Shleifer, deux économistes américains, expliquent que les pénuries ne sont pas un bogue du socialisme mais une fonctionnalité.

Selon leur article « pénuries généralisées en régime socialiste », les pénuries sont un moyen pour les apparatchiks de traire le peuple.

Les entreprises publiques n’ont aucune incitation à produire, car 100% des profits sont captés par l’état. Les cadres d’entreprise comprennent rapidement qu’en restreignant la production, ils créent des pénuries. Les consommateurs, afin de s’éviter des files d’attente de plusieurs jours pour le produit dont ils ont besoin, apprennent à soudoyer la bonne personne. L’offre et la demande de corruption se rencontrent.

Une question nous taraude.

Qui doit-on soudoyer pour la pénurie de liberté ?

A suivre,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *