Bas les masques, haut-le-cœur

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La folie est quelque chose de rare chez l’individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques.

– Friedrich Nietszche

Mascarade

Les autorités sanitaires américaines ont fait un virage à 180 degrés tout récemment en annonçant que les personnes vaccinées n’avaient plus à porter de masque.

L’histoire des 15 derniers mois n’est pas tant celle d’un nouveau virus que celle de la réaction disproportionnée des gouvernements. L’annonce des confinements a marqué le début de cette période. L’annonce récente sur les masques y met un terme.

Le symbole du masque est haï universellement… D’ailleurs, notez qu’on ne le voit guère plus sur les écrans… sauf dans les publicités gouvernementales.

Monde à l’envers

Voici donc l’occasion de faire une rétrospective sur l’hystérie collective à l’œuvre depuis mars 2020. Voici quelques morceaux choisis…

Aux États-Unis, l’année dernière, un agent de sécurité de l’hypermarché Target a eu le bras cassé à la suite d’une altercation avec deux clients non masqués

Au sujet du budget de la ville de Montréal, l’opposition a critiqué les surplus budgétaires…

Le porte-parole du Rassemblement National, Sébastien Chenu, s’inquiète des « provocations antisémites » lors de la manifestation pro-palestinienne à Paris le 14 mai.

Psychose

Les exemples d’absurdités en tout genre abondent, en tout cas plus qu’en temps normal… Le masque inutile… Le masque utile… Sauf au restaurant quand on mange… Le double masque…  Le masque en conférence de presse n’est pas requis, mais il l’est dans des salles de classe.

Par contre, pas de masques N95 (les seuls vraiment efficaces) pour les travailleurs de la santé alors que l’hôpital est le premier lieu d’éclosion. La Presse rapporte :

Contrairement à ce qu’ont affirmé les autorités sanitaires pendant le gros de la pandémie, les masques dits « de procédure » ne protègent pas adéquatement les travailleurs des zones chaudes et tièdes des CHSLD contre le coronavirus, tranche un juge du Tribunal administratif du travail, dans une décision sévère à l’endroit du gouvernement et de ses experts.

N’oublions pas non plus les décisions funestes des « experts » à New York, en France, en Suède, au Canada et ailleurs d’envoyer des vieillards malades contaminer les hospices.

Nous ne sommes plus à quelques incohérences près. D’ailleurs, nous n’en avons pas encore tout à fait terminé. Il est, par exemple, question de vacciner les enfants contre une maladie qui ne les touche pas. En fait, leur injecter directement le virus est sans doute moins dangereux.

Enfin, cerise sur le gâteau, il y a aussi le « Covid long »… Que la version longue soit réelle ou fictive, peu importe, il existait déjà bien d’autres affections du même style: mononucléose, piqûre du taon, anémie, etc.

La vérité est ailleurs

Dans la guerre contre le virus, la vérité a été la première victime… de même que la civilité :

L’inénarrable « Wear your fucking mask ! »…

Les pétitions contre les masques subrepticement supprimées par change.org…

La censure d’un président en exercice par Facebook et Twitter…

Les vidéos de scientifiques critiques à l’endroit des mesures sanitaires retirées par Youtube… A ce sujet, le Wall Street Journal commente :

Sous couvert de combattre la « désinformation », Youtube censure à nouveau le débat scientifique sur les mesures sanitaires.

Évidemment, avec ce type d’approche, Darwin aurait été censuré aussi…

Pourquoi gâcher l’opportunité d’une crise ? Les gouvernements à travers le monde ne se sont pas privés pour étendre leur pouvoir avec l’assentiment des « confinistes » : distanciation sociale, couvre-feu, attestation de sortie, interdiction de recevoir, passeport sanitaire etc. Même Staline n’est jamais aussi loin.

Bien entendu, toutes ces contraintes ne sont pas comparables aux souffrances d’une véritable guerre. Mais qui a dit que nous n’y aurons pas droit ? Un des principaux obstacles à la guerre est son coût, et aujourd’hui la contrainte budgétaire n’existe plus.

Prochaines étapes

Comme tout événement traumatique, les gens voudront passer à autre chose. Tel le rescapé d’un accident d’avion dans les Andes, nul ne voudra repenser à ce qu’il a été obligé de faire pour survivre.

Variants ou pas, le futur ne pourra pas être empêché comme il l’a été depuis plus d’un an.

En particulier, l’heure de l’addition s’en vient.

Comme indiqué dans notre précédent article, le chiffre de l’inflation n’a pas déçu. Certains, comme Jesse Felder, prévoient même un pic de 8% cet été.

Si l’inflation est maintenant garantie, qu’en est-il de la réaction du gouvernement et des « experts » de la FED ?

A en juger par les événements de 2020 et 2021, les autorités ne resteront pas stoïques. De même, elles choisiront vraisemblablement la facilité en se payant de mots.

Comme dans les années 1970, il est possible que des contrôles sur les prix et les salaires soient mis en place. Peut-être même aura-t-on droit à des contrôles sur les mouvements de capitaux et de nouveaux règlements « macro-prudentiels ».

Boomers K.O.

Du côté des marchés, il faut s’attendre à l’augmentation des taux d’intérêt longs pour compenser l’inflation. Et ce n’est vraiment pas bon pour la valorisation des actifs financiers, ni pour leurs propriétaires avec un horizon limité.

Les boomers pourraient avoir d’autres raisons de déchanter. Dans le passé, ils se sont votés des prestations sociales aux dépens des jeunes générations et même de gens qui n’étaient pas encore nés! Mais les lois se font et se défont.

En fait, il n’y a pas vraiment le choix. Même l’inflation ne résout pas le problème des obligations sociales hors bilan. Les retraités ont une garantie de paiement de leurs factures médicales peu importe le prix et peu importe le niveau d’inflation!

A suivre,

Khalid Lyoubi

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